A NOSTALGIC LOOK BACK AT CCB

Embelisseur Abricot Agnès B Review | Skincare Reviews | Balkis Beauty

🇬🇧 If you were a beauty lover in the late ’90s or early 2000s, there’s a good chance you remember the thrill of receiving a glossy catalogue in the mail filled with curated makeup and skincare creations by French designer Agnès B. and legacy brands like Maniatis. Before the age of beauty influencers and Instagram hauls, there was the Club des Créateurs de Beauté—or CCB for short—a cult-favourite, mail-order beauty brand that defined a generation’s relationship with French glamour.

A Club Like No Other

Launched in 1987, Club des Créateurs de Beauté was the brainchild of L’Oréal and 3 Suisses, a French catalogue retailer. The idea was revolutionary at the time: bring together top fashion designers and beauty artists to create exclusive makeup and skincare lines. The result? A constantly evolving collection of chic, accessible beauty products that felt like insider secrets.

From the iconic Cosmence Papaya Scrub to the silky-soft Monobulle eye shadows from Agnès b., and the best-selling embellisseur abricot that every French girl swore by, CCB wasn’t just a brand, it was a mood. Shopping from the CCB catalogue was a whole experience, from checking your mailbox daily around the time it arrived (with its sample under wrapping, often the Monobulle in Green&Pink), to marking the pages of desired products.

Monobulles Agnès B

The Romance of the Catalogue

Part of what made CCB so special was its tactile experience. Long before e-commerce exploded, CCB sent out beautifully designed catalogues. They were lush, aspirational, and just a bit mysterious, even featuring supermodels, dramatic lighting, and poetic product names that made even a simple blush sound like a masterpiece.

For the young woman I was and teenagers dreaming of sophistication, flipping through those pages offered a portal into an effortlessly elegant world.

Helena Christensen for le Club des Créateurs de Beauté

Icons in the Making

Many beauty obsessives still remember Agnès b.’s Liner Metallic and Maniatis shampoos with cult-like devotion. Each designer collaboration brought its own flair. These weren’t just celebrity endorsements; they were curated experiences where fashion met function in truly wearable, beloved formulas.

CCB was also one of the first to pair affordable pricing with luxury-style branding. The result was a sense of attainable opulence. It made beauty democratic without ever sacrificing style.

Le Club des Créateurs de Beauté

The Quiet Fade-Out

Despite its loyal fan base, CCB struggled in the digital age. As the retail world shifted to online giants and influencers redefined how products were discovered and marketed, the brand’s catalogue-first model slowly lost ground. In 2011, L’Oréal sold the brand, and by 2014, Club des Créateurs de Beauté officially shut its doors.

For many, its disappearance felt like the end of an era. But in true nostalgic fashion, former fans still swap stories, hunt for long-lost products on eBay, and sigh wistfully at the memory of their first grown-up lipstick bought from the catalogue pages of CCB.

Why It Still Matters

In today’s fast-paced, hyper-visual beauty landscape, where trends cycle faster than a TikTok video, there’s something deeply comforting about remembering the slower, more intentional beauty rituals of the past. CCB represents a time when discovery felt personal, and makeup was a matter of elegance, not algorithms.

The legacy of Club des Créateurs de Beauté lives on not just in vintage product stashes, but in the hearts of those who grew up with it. For those who long for a touch of the poetic, a hint of old-school glamour, and a reminder of a time when beauty came in the mail, CCB remains, beautifully, unforgettable.

Were you a CCB fan? What were your favourite products or catalogue memories? Let’s reminisce in the comments below.

© N’Deye S. Somparé

MOMENT NOSTALGIE: LE CLUB DES CRÉATEURS DE BEAUTÉ

🇫🇷 Si vous étiez passionnée de beauté à la fin des années 90 jusqu’au début des années 2000, vous vous souvenez sûrement de l’excitation de recevoir dans votre boite aux lettres un catalogue plein de produits maquillage et de produits de soin signés Agnès B., Maniatis ou Cosmence entre autres. Avant l’ère des influenceuses beauté et des achats sur Instagram, il y avait le Club des Créateurs de Beauté (CCB pour les intimes), une marque culte de vente par correspondance qui a défini toute une génération.

Un Club Pas Comme Les Autres

Lancé en 1987, le Club des Créateurs de Beauté est né d’une collaboration de L’Oréal avec les 3 Suisses. L’idée était révolutionnaire à l’époque et rappelle un peu les Beauty Box d’aujourd’hui : réunir des créateurs de mode et artistes dans la beauté pour créer des lignes exclusives de maquillage et de soins. Le résultat ? Une collection en constante évolution de produits de beauté chics et accessibles qui donnaient la sensation d’en ‘ȇtre’

Du gommage à la papaye de Cosmence aux fards Monobulle d’Agnès b., et le fameux embellisseur abricot que toutes les filles s’arrachaient, le Club des Créateurs de Beauté n’était pas juste une marque- c’était toute une vibe. Commander dans ce catalogue était une expérience à part entière, de l’attente avec consultation quotidienne de la boite aux lettres à la réception du catalogue avec l’échantillon (sous plastique transparent ; souvent le Monobulle Effets Spéciaux Vert et Rose d’ailleurs) au marquage des pages des produits souhaités.

L’Expérience du Catalogue

Ce qui rendait le Club Des Créateurs de Beauté si spécial, c’était l’expérience tactile. Bien avant l’essor du commerce en ligne, ces catalogues étaient magnifiquement conçus. Utilisant des mannequins de standing, et avec des noms de produits poétiques_ qui donnaient l’impression à la jeune femme que j ‘étais et aux adolescents d’accéder à un univers élégant et sophistiqué.

Produits culte

Nombreux sont les obsédés de cosmétiques qui se souviendront du Liner Metallic ou des Shampoings Maniatis. Chaque collaboration apportait sa propre touche. Des expériences où la mode se conjuguait à des produits fonctionnels et vraiment portables au quotidien.

Le Club Des Créateurs de Beauté a également été l’une des premières plateformes à associer prix abordables et luxe donnant un sentiment d’opulence accessible. La marque a démocratisé la beauté.

Clap de fin

Malgré sa base solide de fidèles, le Club des Créateurs de Beauté a commencé à rencontrer des difficultés à l’ère du numérique. Alors que le monde de la vente au détail se tournait vers les géants du Web et que les influenceurs redéfinissaient la manière dont les produits étaient découverts et commercialisés, le modèle de catalogue et de vente par correspondance a lentement perdu du terrain. En 2011 l’Oréal vend la marque et en 2014, le Club des Créateurs De Beauté ferme officiellement ses portes.

Pour beaucoup, sa disparition a sonné comme la fin d’une époque. Mais aujourd’hui encore, de nombreux fans de la marque continuent d’échanger des anecdotes, de rechercher des produits disparus sur eBay et de soupirer avec nostalgie au souvenir de leur premier rouge à lèvres d’adulte acheté dans les pages du Club des Créateurs de Beauté

Pourquoi ça compte encore aujourd’hui

Dans le paysage de la Beauté actuel, effréné et hypervisuel, où les tendances défilent à la vitesse d’un clip sur Tiktok, il y a quelque chose de profondément réconfortant à se remémorer les rituels de beauté d’antan. Le Club des Créateurs de Beauté représente une époque où la découverte de nouveaux produits était une quête personnelle et où le maquillage était une question d ‘élégance et non d’algorithmes.

L’héritage du club des Créateurs de Beauté perdure non seulement dans des produits désormais vintages, mais aussi dans les cœurs de celles et ceux qui ont grandi avec ce catalogue. Pour vous tous qui aspirez à un peu plus de poésie, à un soupçon de glamour à l’ancienne et au souvenir d’une époque où la beauté arrivait par le biais de la Poste, le Club des Créateurs de Beauté reste inoubliable.

Avez-vous connu le CCB ? Quels étaient vos produits préférés ? Évoquez les dans les commentaires

© N’Deye S. Somparé

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